Expansion de la Chevêchette d’Europe – (I) Alpes, Jura et Vosges

Chevêchette d’Europe, Jura, février 2006 (© Didier Pépin)

Lorsque j’ai commencé l’ornithologie en 1975 en Franche-Comté, la Chevêchette d’Europe n’avait pas encore été (re)découverte dans le massif du Jura. Elle le fut au printemps 1976 sur le versant suisse, avec l’envol d’une nichée le 21 juin dans le Jura vaudois (Géroudet 1977), puis en avril 1977 du côté français, dans la partie jurassienne de la forêt du Risoux (François 1977). La Franche-Comté devenait alors, avec les Alpes du Nord, l’une des deux seules régions de France où cette « relique glaciaire » était présente et où, de surcroît, elle était (relativement) facile à voir. Depuis cette période, notre connaissance de l’espèce s’est considérablement améliorée et son aire de répartition s’est étendue de façon surprenante au cours des deux dernières décennies. Je vous propose ici une synthèse des connaissances sur la répartition et l’expansion géographique de la Chevêchette d’Europe dans les massifs montagneux français (et le Jura suisse). Ce premier volet traitera des massifs montagneux où l’espèce est historiquement présente, à savoir les Alpes, le Jura et les Vosges, et des mentions récentes dans les régions périphériques de ceux-ci.

Historique de l’espèce en France
La toute première mention française de la Chevêchette d’Europe remonte au début du XIXe siècle et provient du Jura, où un individu a été tué à Bois-d’Amont en 1836 (Ogérien 1863). Bailly (1853) écrit que l’espèce est « tout à fait rare en Savoie » et qu’elle est présente toute l’année en Maurienne (Villaremberg, Albiez-le-Jeune et La Rochette). Degland & Gerbe (1867) considèrent quant à eux que la Chevêchette « se montre assez fréquemment (…) en Suisse et en Savoie » et Lavauden (1919) cite une capture aux environs de Grenoble (Isère). Mougel & Lomont (1887) sont les premiers à signaler sa présence dans le massif vosgien, à La Bresse (Vosges). Schneider (1895) écrit qu’elle a déjà été observée et tuée en Alsace, mais que sa présence y est très isolée et note qu’il n’y a pas de spécimens régionaux dans les collections du Muséum d’histoire naturelle de Colmar. Legendre (1928) signale, quant à lui, deux captures dans le département des Vosges : à Thaon durant l’hiver 1912 et à Vaxoncourt.

Au début du XXe siècle, Paris (1921) indique que l’espèce niche dans les Alpes, le Jura et les Vosges, mais Mayaud (1936), dont les écrits sont pourtant précis, n’évoque pas le massif vosgien, seulement les Alpes et le Jura. Barruel (1950) et Laferrère (1952) signalent la présence de la Chevêchette en Savoie et Haute-Savoie, dans la forêt des Bauges, entre Annecy, Albertville et Chambéry, et sur le plateau d’Assy., et Claudon (1956)et Érard (1961) confirment qu’elle habite les forêts d’altitude des Vosges et l’ouest du massif vosgien.

Statut récent dans les massifs historiques
Alpes – Pour le massif alpin, Yeatman (1976) ne signalait la nidification de la Chevêchette qu’en Savoie, en Haute-Savoie et dans les Hautes-Alpes. Lebreton (1977) et Drillat (1978) y ajoutaient l’Isère – Vercors et Chartreuse – et cinq « districts » des Alpes du Sud, le premier indiquant que la Chevêchette occupait sans doute la totalité de la chaîne alpestre, à savoir les Préalpes et les Alpes internes, avec des effectifs toutefois faibles, et le second considérant que l’observation de l’espèce dans les Alpes du Nord était « plutôt rare ». Crocq (1984) signale la redécouverte de la Chevêchette d’Europe au printemps 1983 dans les vallées de la Haute-Durance (Hautes-Alpes) et de l’Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence), et l’atlas national de 1985-1989 (Yeatman-Berthelot & Jarry 1995) complète la répartition alpine, l’espèce ayant été trouvée entre-temps dans les Alpes-Maritimes (Misiek 1986, Duquet 1995). Ces nouvelles localités résultent d’une meilleure connaissance de l’espèce ayant permis de la redécouvrir dans des secteurs où elle fut signalée autrefois plutôt que d’une expansion géographique. En revanche, la situation est bien différente lorsque l’on analyse la distribution de la Chevêchette telle qu’elle apparaît dans le dernier atlas des oiseaux de France métropolitaine (Issa & Muller 2015), un réel accroissement de l’aire de nidification alpine étant alors clairement visible, à l’instar de ce qui a été observé à la même période dans le Jura et les Vosges (voir plus loin). Plus récemment (février 2021), c’est dans une hêtraie au cœur du parc naturel régional du Verdon, dans le nord du Var, que la Chevêchette a été entendue (Glotin 2021). À ce jour, les massifs et régions naturelles des Alpes où l’espèce a été trouvée nicheuse sont les suivants : Alpes du Nord – Bauges, Chartreuse, Lauzière, Beaufortain, Belledone, Tarentaise, Vanoise, Maurienne, Vercors, Taillefer, Grandes Rousses ; Alpes du Sud – Dévoluy, Bochaine, Champsaur-Valgaudemar, Embrunais, Briançonnais, Queyras, Guillestrois, Gapençais, Mercantour, vallée de la Roya, Verdon.

Évolution de la répartition de la Chevêchette d’Europe dans les Alpes françaises (d’après les atlas nationaux)

Jura – Signalée au XIXe siècle (Ogérien 1863) et au début du XXe siècle (Paris 1921, Mayaud 1936), la nidification de la Chevêchette dans le massif jurassien tombera dans l’oubli jusqu’à sa redécouverte au milieu des années 1970 (Géroudet 1977, François 1977). À cette époque, la population jurassienne de la Chevêchette était toutefois encore faible, localisée à la forêt du Risoux (Jura et Doubs) et aux massif voisins, à des altitudes supérieures à 1100 m. Dans les décennies 1980 et 1990, la répartition connue dans le Jura français couvrait l’ensemble de la dépression du Haut-Doubs et la Haute Chaîne, du mont d’Or jusqu’aux sommets de l’Ain. La présence de l’espèce sur les seconds plateaux du Doubs et du Jura sera découverte entre 2000 et 2014, principalement au-dessus de 950 m d’altitude, mais aussi localement plus bas (jusqu’à 520 m), la Chevêchette étant désormais présente des environs de Maîche (Doubs) jusqu’au Jura gessien (Michelat & Gauthier-Clerc 2016). Dans l’Ain justement, elle nichait principalement en forêt de Champfromier dans les années 1990 (CORA 2003), mais entre 2006 et 2013, sa présence a été notée sur une trentaine de communes, à des altitudes comprises entre 632 et 1480 m, une reproduction étant constatée en 2011 à Vesancy et 2012 à Divonne-les-Bains ; deux autres secteurs du Haut-Bugey – le plateau du Retord et les abords du lac Genin – abritaient une trentaine de mâles en 2012 (Lengagne & Bullifon 2014). À l’autre extrémité du massif, dans le Jura alsacien, un individu a été trouvé mort en janvier 2018 après avoir heurté une vitre à Oberlarg, Haut-Rhin (Muller 2019) ; dans cette partie extrême du Jura, six sites étaient occupés au printemps 2019 (Muller 2020a) et quatre en mars 2020 (Muller 2022).

Sur le versant suisse, où la nidification n’était signalée que dans le Jura occidental jusqu’en 1993-1996, une expansion similaire de l’espèce a été constatée dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel (Birrer 2018). La présence de la Chevêchette dans le canton de Neuchâtel, bien que non reprise dans les atlas nationaux suisses de 1972-1976 (Schifferli et al. 1980) et 1993-1996 (Schmid et al. 1998), est toutefois avérée dès 1972, puis dans les années 1980, tandis qu’au cours de la période 1997-2005, une vingtaine de territoires y ont été repérés, depuis la vallée de la Brévine jusqu’aux Ponts-de-Martel et au Creux du Van (Mulhauser & Zimmermann 2007). Le dernier atlas suisse, qui couvre la période 2013-2016, montre que l’espèce est désormais présente sur la quasi-totalité du Jura suisse (Knaus et al. 2018).

Évolution de la répartition de la Chevêchette d’Europe dans le massif jurassien (d’après Michelat & Gauthier-Clerc 2016 et les atlas français et suisses)

Vosges – Bien que la présence de la Chevêchette dans les Vosges ait été mentionnée dès la fin du XIXe siècle (Mougel & Lomont 1887), l’espèce y est restée rare et très localisée jusqu’à la fin du XXe siècle (Lefranc 1979, Muller 2020b). Au cours de la période 1980-1999, en dépit de recherches parfois intensives de l’espèce, celle-ci n’a ainsi été entendue ou vue en moyenne qu’une fois tous les 3-4 ans (Muller 2003). Ce n’est qu’au début du XXIe siècle qu’une expansion géographique a été notée, comme ce fut le cas dans le Jura : la nidification fut ainsi prouvée en 2002 dans les Vosges du Nord (Muller 2003), en 2005 dans les Hautes-Vosges puis en 2008 dans les Vosges moyennes (Berger 2010), la Chevêchette occupant désormais l’ensemble du massif, dès 240 m dans les Vosges du Nord (Muller 2024). Longtemps recherchée sans succès, sa présence dans la partie franc-comtoise des Hautes-Vosges est attestée par une photographie de Franck Ottaviani, prise en juillet 2022 sur la commune de La Montagne (Haute-Saône) à la limite du département des Vosges.
 

Évolution de la répartition de la Chevêchette d’Europe dans les Vosges (d’après les atlas nationaux)

À proximité des massifs historiques
La présence ponctuelle de la Chevêchette d’Europe loin des reliefs des Vosges et du Jura témoigne d’une capacité de dispersion inattendue de la part de cette « relique glaciaire », restée longtemps confinée à des zones restreintes du Jura et des Alpes.

• Lorraine – Un chanteur a été entendu en septembre 2019 à Saint-Rémy-la-Calonne, sur les côtes de Meuse (Muller 2021), et un autre en février 2021 à Zommange (Moselle), sur le plateau lorrain (Muller 2022).

• Alsace – À l’est du massif vosgien, dans la plaine d’Alsace (150 m d’altitude), l’espèce a été contactée à plusieurs reprises en forêt de Haguenau, Bas-Rhin, à l’automne 2019, mais elle n’y a pas été retrouvée en 2020 (Muller 2021).

• Bourgogne – C’est en Saône-et-Loire, dans le Morvan (secteur du Haut-Folin) à 800 m d’altitude, que la Chevêchette a été signalée pour la première fois dans la région, où il n’existait aucune mention historique de l’espèce : un mâle réagit à la repasse à l’automne 2012 (Détroit 2013) et 2-3 chanteurs furent recontactés dans le même secteur au printemps 2013 et 2014 (Détroit 2017). En 2017, un chanteur a été entendu à Anost, non loin du Haut-Folin, et en mars et avril 2018, c’est dans l’extrême sud de ce département que l’espèce est contactée : un chanteur dans la forêt de Bourcier, sur les communes de Cluny et Igé (Masson & Masson 2019). 
En Côte-d’Or, des chanteurs printaniers ont également été entendus : en 2012 à Francheville, 2016 à Foncegrive, à partir de 2014 et jusqu’en 2018 à Selongey, en 2017 à Saint-Germain-en-Modéon et Savigny-lès-Beaune, en 2021 à Champeau-en-Morvan. En 2017, la population départementale était estimée à 2-4 chanteurs (Brouillard 2018). La localité la plus importante se trouve dans le secteur de Saint-Jean-de-Bœuf, avec un chanteur cantonné depuis 2017 (il a encore été vu en janvier 2025) et une reproduction probable en 2022. En mars 2025, enfin, un chanteur a été contacté en forêt domaniale de Châtillon-sur-Seine (Antoine Rougeron in litt.).

• Champagne-Ardenne – En avril 2017, un mâle chanteur a stationné une semaine en forêt de Serqueux, près de Bourbonne-les-Bains, dans l’est de la Haute-Marne ; il n’a pas été revu par la suite (Brouillard 2018). 

• Rhône-Alpes – Une Chevêchette a été photographiée en février 2017 dans une forêt de conifères des monts du Beaujolais, fournissant la première mention de l’espèce pour le département du Rhône, mais cette donnée est également restée sans suite (Tissier 2017, Béliard 2019).

À l’exception de la Bourgogne, où deux petites populations sont en cours d’implantation, les apparitions de la Chevêchette d’Europe dans les régions périphériques des Vosges et du Jura semblent essentiellement le fait de « prospecteurs », chantant quelque temps dans un secteur avant de poursuivre leur recherche de zones propices à l’installation de l’espèce.

Conclusion
L’expansion de la Chevêchette d’Europe dans ses massifs originels et aux abords de ceux-ci est tout à fait inattendue, mais également spectaculaire, l’espèce ayant poursuivi sa conquête de l’Ouest à partir de l’est de la France. Elle a ainsi déjà colonisé le Massif central et s’est avancée jusqu’aux Pyrénées, comme nous le verrons dans le second volet de cette synthèse (à paraître prochainement).

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Un grand merci à Antoine Rougeron pour les précieux renseignements qu’il m’a fournis concernant la Bourgogne et à Dominique Tissier, persévérant Rédacteur en chef de la revue L’Effraie qui, en perpétuant la publication d’articles régionaux, m’a permis d’obtenir la donnée rhônalpine.

Chevêchette d’Europe, Finlande, février 2020 (© Matti Rekilä)

Citation recommandée : Duquet M. (2025). Expansion de la Chevêchette d’Europe – (I) Alpes, Jura et Vosges. Post-Ornithos (marcduquet.com) 2 : e2025.05.08.